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Carnets de Voyage

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Carnets de Voyage

5/5/2006

Des photos

Bonne nouvelle : on a fait le plein de photos. La galerie sur le Chili a ete (tres modestement) mise a jour apres notre sejour dans le desert d’Acatama, alors que celles d’Argentine et de Bolivie ont ete crees.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 9:01 pm

La Paz

La ville de La Paz
Situee aux environs de 4000 metres d’altitude, la premiere chose qui frappe lorsqu’on marche dans la capitale la plus haute du monde, c’est au combien on est vite essoufle. Heureusement, vous trouvez facilement dans la rue des jus de fruit naturels pour une bouche de pain. De quoi refaire le plein de vitamine C, mais pas celui d’oxygene, donc on fait comme en suisse, on ne se presse pas.
La ville est situee dans une cuvette. Plus on descend, moins c’est pollue, plus c’est cher (On trouve donc en bas le quartier des ambassades). A l’inverse, surplombant La Paz, la ville d’El Alto sert de banlieue pauvre. Les boliviens n’ont pas trop les moyens de se payer un vehicule prive, ils prennent donc tous les micros et autres bus collectifs. Tres pratique pour visiter la ville a moindre frais. Cote detente, nous nous sommes offerts une sortie dans une “Pena” pour voir des danses traditionnelles et un chanteur a la vocalise assez impressionnate, Pepe Morillo, qui nous a enchante. Nous ferons plusieurs sejours a La Paz meme car il est facile d’organiser des excursions depuis ici. Une grande rue est dediee a la vente de l’artisanat de tout le pays (et en partie a celui du Perou). Un tres bon repere pour faire des achats de souvenirs pour la famille et les amis (encore faudrait-il qu’il y est encore des gens en France qui se rappellent de nous et qui pensent a nous, au moins de temos en temps).

Les ruines de Tiwanacu (80 km de La Paz)
L’empire andin de Tiwanacu a survecu pendant pres de 1500 ans, juste avant l’arrivee des incas (ceux-ci, n’ont connu que 80 ans de pouvoir, avant d’etre chasse par les conquistadors espagnols). Il ne reste plus grand chose a voir sur ses ruines, mais les deux musees adjacents sont tres interessants et presentent pas mal de statues, ceramiques et outils de l’epoque (et des autres par ailleurs). Une plongee dans l’histoire qui donne une touche culturelle a ce carnet de voyage.

Le Trek d’El Choro
Vous pensez certainement depuis la France que nous passons des vacances ensoleillees, a nous prelasser dans des chaises longues et a buller a la moindre occasion. Le Trek d’El Choro est un bon contre-exemple. Apres nous etre fait deposes a La Cumbre (4855 m) a quelques encablures de La Paz, nous descendons pendant deux jours et demi jusqu’a 1300 m d’altitude, en utilisant de vielles routes pavees inca ou de l’epoque pre-colombien. Dit comme ca, ca a l’air plutot tranquille (que de la descente qu’ils font !). Sur place, c’est une autre histoire. Apres une courte montee (tres tres difficle en raison de l’altitude et du manque d’oxygene), nous descendons pendant une bonne journee et demi. Je ne vous dis pas au niveau des articulations et des muscles, c’est l’enfer. En plus, au bout d’une heure et demi, nous passons d’un temps tres ensoleille a la brume (et oui, ici, vous demmarrez au dessu des nuages, vous vous retrouvez ensuite en plein dedans). Resultat, on voit plus grand chose, cette @#? de route continue a descendre, et vous etes tout trempe. Heureusement, nous arrivons a planter notre bivouac en dessous des nuages. Avec le froid, nous sommes sous la tente des 17 h 30. Notre mini-tente n’offre pas un grand confort et apres m’etre retourne dans mon duvet une bonne centaine de fois, je realise avec horreur qu’il n’est que 22 h 30. Il faut attendre encore 9 heures que le soleil se leve et qu’on puisse decamper. Condensation dans la tente et nous reveillons avec des duvets et une tente trempee. Heureusement, il y a un peu de soleil don on peut marcher un peu dans la bonne humeur. Mais en debut d’apres-midi, on alterne descentes et montees interminables, sans avoir de belles vues, et ce jusqu’a 17 h. A 2000 metres d’altitude, les moustiques nous ont retrouves. Pour eviter ou du moins minimiser l’effet de condensation, nous devons laisser ouverte la tente. La moustiquaire ferme avec un scratch pourri. Resultat, j’ai l’impression qu’un essaim de moustiques a elu domicile a l’interieur. Nuit encore difficile et tres longue : il a encore beauoup beaucoup condense a l’interieur de la tente, on est trempe au petit matin, il flotte dehors (et il caille), et on a effectivement dormi avec une cinquantaine de ces miserables moustiques ! Journee donc des plus pourries et de splus deprimantes : On se fait chier a marcher depuis 2 jours et demi, sans voir grand chose, en mangeant de maigres sandwichs, en etant tout trempes, en devant cohabiter avec des nuees de moustiques, et dire qu’on etait volontaire pour cela. Heureusement pour nous, la fin du trek sera plus rayonnate : il arrete de flotter, on trouve par chance une jeep qui nous conduit a Coroico, et a Coroico (station “balneaire” bolivienne a 2000 m), on trouve un hotel avec piscine (ils en ont presque tous), des hamacs, et un restaurant le soir qui nous propose une fondue bourguignone.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 8:57 pm

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