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Bonne nouvelle : on a fait le plein de photos. La galerie sur le Chili a ete (tres modestement) mise a jour apres notre sejour dans le desert d’Acatama, alors que celles d’Argentine et de Bolivie ont ete crees.
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San Pedro de Acatama, situe dans le nord du Chili, est repute pour etre un des endroits les plus arides au monde. Ouf, on s’etait pris la pluie sur la fin de l’Argentine, on retrouve le soleil, la canicule et le ciel bleu. La ville en soi n’a rien d’exceptionnel, elle est principalement tournee vers le tourisme et les activites dans le desert ou le salar. La rue des restaurants nous rappelle le Quartier Latin, pas un pas sans recevoir 5 propositions de repas.
Nous passerons la premiere journee a visiter les environs a velo, notamment la Valle de la Luna avec ses paysages quasi lunaires, et le desert, toujours le desert. Le soleil plus l’altitude rendent difficile la ballade a velo, nous nous contenterons d’une matinee sportive et d’une apres-midi dans les hamacs.
Reveil aux aurores le lendemain pour visiter les geysers del Tatio, situes a plus de 4000 metres. Beaucoup de fumeroles, un bassin d’eau chaude pour se tremper, et beaucoup de vigognes et autres lamas.
Notre visite de la region s’arrete ici, c’est maintenant le grand depart pour la Bolivie …
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Apres Ushuaia, nous voila repartis pour le Chili apres un long trajet en bus (15 h) a travers la Terre de Feu et la Patagonie. Des paysages monotones, desertiques et abandonnes. Quelques belles surprises tout de meme depuis notre fenetre : des flamands roses, des guanacos et des Nandu (vous vous rappelez l’espece d’autruche dans Bip Bip le Coyotte ?). Arrives a Puerto Natales au Chili d’ou nous organisons notre excursion pour le Parc Torres del Paine.
Un nouveau trek de 5 jours / 4 nuit dans une configuration bien eprouvee : Un seul sac a dos, une tente, des duvets, des vetements pour le froid et la pluie, 1 kilo de pates (cuites) et de quoi faire des salades (Jambon, fromage et tomate). On n’a pas investi dans le camping gaz car il faut ensuite porter un bruleur, des recharges, des casseroles … Des tablettes de chocolat pour remonter le moral. C’est la fin de l’ete ici et il commence a faire veritablement froid. Nous avons programmer de longues journees de marche. A cela, plusieurs raisons : les rares campings gratuits dans le parc sont assez distants les uns des autres (le lit en refuge coute 38 USD !), le soir, a part se refugier dans la tente, il n’y a rien a faire (alors autant marcher, au moins ca rechauffe) et enfin, nous preferons nous poser pres des spots les plus interessants pour nous garantir les meilleurs levers de soleil.
Premiere journee : Apres nous etre fait deposes par le bus a l’entree du Parc, nous partons sous les nuages pour notre premiere etape. Une petite pluie fine commence a tomber et nous partons nous refugier dans le premier camping pour le dejeuner. Miracle, le ciel commence a se degager et une bonne partie de l’apres-midi se fera sous le beau temps. Arrive au sommet avec le froid et le retour de la pluie. Il est 16 heures, trop tot pour diner, trop tot pour se coucher dans la tente (et retrouver un peu de chaleur dans nos duvets), la seule chose qui nous reste a faire pour combattre le froid, c’est marcher dans les environs, sous le couvert de la foret. Un petit abri dans le camping nous permet de diner au sec et de passer un peu le temps, mais le froid nous glace les os. Nous rejoignons notre tente a 19 pour une nuit bien meritee. Nous avons reussi pour la premiere fois a eviter la condensation a l’interieur de notre tente (qui n’a pas de double toit) en laissant la porte entre-ouverte. Beaucoup de vent cette nuit (mais nous sommes proteges par les arbres). Ici en Patagonie, soit il y a du vent pendant la nuit, et alors on a soleil au petit matin, soit il pleut, et alors on aura des nuages. Le dicton des 4 saisons en une seule journee se verifie egalement tres bien.
Deuxieme journee : Superbe lever du soleil sur les tours (sommets en forme de tour d’ou est tire le nom du Parc (Torres = Tours)). Mais ca ne durera pas longtemps et a partir de 10 heures, beaucoup de nuages. Tres grosse etape jusq’au campement Britanique. Seuls 8 trekkers ont decide de dormir en haut de la Vallee Frances. Et pourtant, du monde, on en croise toute la journee. Nuit encore tres venteuse.
Troisieme journee : Superbe temps toute la matinee et superbes montagnes en forme de sanctuaires tout autour de nous pour le reveil. Encore une bonne journee de marche jusq’au pied du Glacier Grey. Il porte bien son nom car on va avoir que des nuages (et beaucoup de vent pendant l’ascension). Cette nuit, pluie.
Quatrieme journee : Journee de cauchemar, pas de vue (qui recompense les moments difficiles), de la pluie, du froid et du vent toute la journee. On finira completement trempee (comme les affaires dans le sac). Nous aurons bien vu le Glacier mais sans la vue autour, ce qui n’est pas tres photogenique. Heureusement, juste avant d’arriver au camping, une eclaircie va secher en partie les vetements que nous portons, et un abri en dur va nous abriter pour le retour de la pluie. Nous planterons notre tente, comme 3 allemands, sous l’abris, entre la table et les bancs. Au moins serons nous proteger de la pluie et du vent.
Cinquieme journee : tres beau temps ce matin, avec une superbe vue. Depuis la fenetre du bus, des tas de guanacos qui se promenent en liberte. Notre sejour s’acheve et nous allons enfin pouvoir prendre une douche chaude, changer de vetements et dormir dans des draps propres. Et fini les pates froides …
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Mieux vaut tard que jamais… Cela nous a valu quelques heures de sommeil en moins (on a un bus dans moins de 5 heures… la nuit sera courte) mais on espere que cela vous fera plaisir!
Ce ne sont pas toujours les meilleures photos (il n’y a pas les photos du reflex…) et elles ne sont pas dans l’ordre, mais vous aurez ainsi un petit apercu photographique de notre periple au Laos, au Cambodge, en Nouvelle Zelande, en Polynesie et a l’ile de Paques.
Tu es content snafu?
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Nous foulons enfin le territoire sud americain. Nous pouvons laisser derriere nous notre anglais et nous preparer a progresser rapidement en espagnol. Premiere lecon : “Hombre, quiero una cerveza por favor". Seconde lecon : “Dos cervezas, tengo sed !".
Santiago, la capitale chilienne n’est qu’ne etape de transit de 24 heures en attendant notre avion pour Ushuaia. De la, nous prevoyons de remonter par tous les moyens de transport inimaginables afin d’atteindre debut juillet Quito et nous envoler pour l’Europe. Que dire de cette capitale de pres de 6 millions d’habitants ? Elle est victime comme bien des grandes villes d’une forte pollution qui la prive la majeure partie du temps d’une belle vue sur la Cordilliere des Andes. La place des Armes est la partie la plus animee car on est dimanche et religion catholique oblige, on y travaille qu’assez peu. Peu de monde a la messe pourtant dans la grande cathedrale, le preche du cardinal semble bien ennuyeux. Par contre, au dehors, une chorale chante a la gloire de Dios et de Jesus. Ne cherchez pas dans quelle equipe il peut jouer, il a fait une transfert dans un plus grand club (le Royaume des Cieux) il y a environ 2000 ans. Certains des choristes sont en transe … Il est vraiment fort ce Jesus. Sinon, Santiago ne rentre pas dans la categorie des superbes villes a visiter, on s’en contentera aujourd’hui. La visite du musee des Beaux Arts nous conforte dans notre appreciation des artistes : “Je te place un chiotte au milieu d’une salle, je declare que c’est de l’art, et tout le monde applaudit". Je trouve personnellement qu’ils sont fous ces artistes ! Par contre, nous profitons d’une exposition de l’art pre-colombien. De belles sculptures bien presentees, ca donne tout de suite une touche culturelle a notre voyage. Impossible de visiter par contre le grand stade de Santiago, Bono et son quatuor d’irlandais y donne un concert qui fait la une des journaux locaux. Mais voila, notre voyage a Santiago (et momentanement au Chili devrais-je dire) touche a sa fin. A nous les gros morceaux de bidoche argentins. A priori, c’est plus sur que le poulet. A lire la presse internationale, c’est la grosse crise en France et en Europe autour de cette fichue grippe aviaire. Mais que vont devenir les KFC en Europe ? Se feront-ils rachetes par Mac Do ?
Hasta luego nustros amigos por la continuacion de las marvelosas aventuras de Isabella y Jeronimo.
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De nombreuses questions et mysteres persistent autour de cette ile perdue au milieu du Pacifique. Comment a-t-elle ete peuplee ? Pour quelles raisons (elle n est pas la plus hospitaliere de la region) ? Pourquoi les habitants se sont ils fait autant chier a tailler de gigantesques statues et les deplacer sur toute l ile (elles font plusieurs tonnes et ils manquaient de grues electriques a l epoque) ? Nous avons recu des bribes de reponse en lisant les oeuvres de Thor Heyderdahl (L expedition du Kon Tiki et Aku-Aku). Nous visitons l ile a pied (on est sportif, non ?), a velo (ca nous manquait un peu), a cheval (j ai encore mal au posterieur !) et enfin en voiture. Au fil du temps, toutes les statues ont ete renversees face contre terre. Ces dernieres decennies, grace a l aide de fondations internationales, un certain nombre de ces moais a pu etre redresse, ce qui permet aux touristes que nous sommes de mieux apprecier ces gigantesques statues qu avaient pu observees les premiers explorateurs au debut du 18 eme siecle. En dehors des moais, peu de chose sur l ile : pas beaucoup de vegetation ni d especes animales mise a part les chiens galeux et les chevaux. Une seule et unique ville Hanga Roa
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Si vous avez des “oh” ou des “ah” a ajouter a nos compte-rendu, n’hesitez pas, restez poli tout de meme car nous sommes tout puissant sur notre site (chacun son territoire) et nous avons le pouvoir de les desactiver. Le meilleur commentaire sera gratifie d’une invitation a deguster les plats du monde que nous avons prefere. Le plus mauvais nous devra une invitation.
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Partir…
S’éloigner des murs gris, abandonner ses habitudes… Telle est l’ambition du routard. Il veut se découvrir et découvrir le monde en voyageant que ce soit le temps des vacances ou le temps d’une vie.
Le Guide du Routard, 1ère édition.
Pour rappel, les dates en bref : de juillet 2005 à juillet 2006
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