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Carnets de Voyage

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Carnets de Voyage

31/5/2006

Le Canyon de Colca

Pour une fois, un trek pepere de trois jours, logement en dur, on mange au restaurant, et on ne marche pas trop dans la journee. Que demander de plus ? Accompagne de deux sympathiques couples basques (pres de Bayonne), nous avons en effet entrepris de visiter le canyon le plus profond du monde (du moins, d’apres la brochure). Premiere journee tout en descente, nous atteignons le petit village de San Juan de Chu Chu vers 11 h ou nous sommes superbement accueillis par une famille peruvienne. Apres-midi detente, le lendemain est plus dur avec une alternance montee-descente. Ca se termine dans un Oasis au fond du Canyon, baignade dans une piscine naturelle et repos pour le programme de l’apres-midi. Dernier jour, un denivele de plus de 1000 metres que nous attaquons a 6 heures du matin. Le clou du spectacle, nous l’avons le lendemain. A la Cruz del Condor, vers 8 heures du matin, une dizaine de condors prennent les airs pour un superbe spectacle. De beaux paysages, et comme il fallait s’y attendre au Perou, un Boleto Turistico hors de prix.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 11:51 pm

26/5/2006

Lac Titicaca - Cote Peruvien

Apres un mois et demi passe en Bolivie, nous passons enfin la frontiere. Pas pour aller tres loin car nous restons sur les berges du lac Titicaca. Il semble cette fois ci plus facile de partir en groupe organise donc nous optons pour une formule de deux jours pour visiter les differentes iles.

Iles Flottantes
Ces iles sont baties sur des couches de ‘totora’, le roseau local, et abritent de nombreuses familles vivant sur ces iles fictives comme le firent leurs ancetres les indiens Uros. Regulierement, pour ne pas couler (il y a plus de 15 metres d’eau sous leurs pieds), les habitants rajoutent une couche de totora. Leur histoire est interressante : Menaces de destruction par le peuple Aymara (en partie a l’origine de l’empire inca), ils se cacherent a bord de leurs bateaux dans les eaux du lac ou poussent les roseaux. Petit a petit, a force de rajouter des couches de totora sur leur embarcation, de veritables plateformes se formerent. C’est ainsi que depuis plusieurs millenaires, ces droles d’iles abritent le peuple Uros. Desormais, c’est tres touristique, mais ca vaut tout de meme le voyage.

Ile d’Amantani
Une grosse ile ou vivent des agriculteurs. On est tout de suite marque par les costumes traditionnels : Des robes tres colorees pour les femmes recouvertes d’un grand chale noir sur la tete. Une espece de costume noir et blanc pour les hommes et un chapeau (qu’ils troquent pour un bonnet avec le froid de la nuit). Nous y dormirons au sein d’une famille. Il faut dire que le tourisme est une des seules sources de revenus. Mais il n’y a pas d’hotel, les habitants recoivent a tour de role les etrangers par un systeme astucieux de rotation.
Dans l’ile, on est vegetarien, on ne boit pas d’alcool, le tabac n’existe pas, on se leve a 3 heures du matin et on se couche vers 6 heures avec le soleil. Notre guide nous parle de paradis terrestre, a vous de voir, mais sans viande et sans biere, le Jeje serait malheureux.
Soiree ‘Discoteque’ deguises avec les vetements locaux (les filles en jupe coloree avec des grosses chaussures de marche !), un orchestre et beaucoup de bonne humeur.

Ile de Taquile
Une ile bien differente que nous visiterons le lendemain. Ce qui marque, ce sont ces hommes qui tricotent en marchant. Une fois de plus, la mode vestimentaire est tres uniforme, seule la couleur du bonnet permet de distinguer un homme marie d’un celibataire. Ici aussi on vit beaucoup du tourisme et de la vente d’artisanat, l’agriculture ne permettant juste de remplir une assiette de vegetarien. Par contre, contrairement a l’autre ile, on peche ici la truite du lac Titicaca (notre plat prefere pendant tout notre sejour au bord du lac).

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 1:41 am

Lac Titicaca - Cote Bolivien

Copacabana
La ville de Copacabana est situee au bord du grand lac Titicaca. Que dire de ce lac ? Son altitude (3800 m) et sa superficie (plus de 8000 km2) reduisent en comparaison le Lac Leman a une vulgaire flaque d’eau. Proche de La Paz et consideree comme un sanctuaire religieux, la ville attire beaucoup de boliviens le week-end. On y assiste alors a un spectacle assez surnaturel pour nous occidentaux : La Benediction des voitures. Bus, camions, voitures privees viennent toutes se faire benir ici devant les portes de la cathedrale. A heure fixe, des pretres donnent leur benediction et arrosent le vehicule d’eau benite. Pour les plus fadas, on asperge le vehicule avec du cidre et on le fait enfumer par une mama bolivienne. Il parait que ce rite previent les accidents pour le futur. La realite est que cette benediction coute beaucoup moins chere qu’une bonne police d’assurance… Les conducteurs repartent, avec la benediction de Dios, un peu bourres apres avoir fete l’evenement a la biere …

Isla del Sol
C’est l’ile majeure du lac, du point de vue de sa superficie, et de ses sites archeologiques. C’est sur cette ile que serait ne le culte du roi soleil, a l’origine de l’empire inca. Apres une traversee de 1 h 15 en bateau, nous posons nos affaires dans un hotel pour une journee et demie de visite a travers les differents chemins de randonnee. L’ile se traverse par les cretes du Sud au Nord et offre une belle vue sur la Cordilliere Royale. Le site le plus interessant s’appelle le Palacio del Inca et se presente sous la forme d’un labyrinthe ( pour nains car je dois souvent baisser la tete). Sinon, un gros rocher est cense etre rempli d’histoire et de significations, nous n’y voyons comme d’habitude qu’un gros cailloux. Mais avec un peu d’imagination, pourquoi ne pas y voir un puma, les traces du soleil (venu en personne se promener sur l’ile) …

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 1:23 am

Sorata et le trek de l’Illampu

Nous nous sommes rendus dans la Cordilliere Royale a Sorata. D’ici, superbe vue sur le massif montagneux de l’Illampu. Nous avons decide de partir pour un long trek de 6 jours pour faire le tour du massif. Cette fois, nous louons tente et matelas pour eviter de trop souffrir en camping. Nous partons avec un muletier et sa mule qui nous porte le plus gros des bagages et de la nourriture. Cette version a l’avantage de couter 6 a 7 fois moins cher que de passer par une agence de La Paz. C’est physiquement tres difficile avec plusieurs passages de cols autour de 5000 metres. Le jour, il fait chaud, mais les nuits en altitude sont glaciales. Si les paysages sont plutot jolis les premiers jours, nous serons reellement recompenses le cinquieme jour avec des passages incroyables autour de lacs d’altitude. On en a eu plein la vue au final, mais nous sommes contents d’abandonner pour un moment ces marches forcees. C’est aussi le debut de la fin de la Bolivie, nous allons effectivement rejoindre le Lac Titicaca d’ou nous passerons au Perou.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 12:32 am

24/5/2006

Trek de Taquesi

Un petit trek pour nous reconcilier avec l’aventure andine apres le trek du Choro plutot decevant. Depart de la Paz pour rejoindre le canyon de Palca. Si le Lonely Planet utilise des comparatifs avec le Grand Canyon, il faut avouer que c’est un peu exagere. Belle journee tout de meme en ce dimanche ou les habitants de La Paz n’hesitent pas a venir ici pour respirer de l’air pur et pique-niquer. Ensuite, nous sommes un peu optimiste en essayant de nous avancer le plus possible pour le depart du trek de Taquesi (chemin inca). Palca est la seule ville du coin ou l’on pouvait dormir au chaud. Il nous en coutera un camping improvise a la derniere minute (avant que le soleil nous quitte definitevement) a pres de 4000 m. Il fera froid, et nous dormirons tres mal (voire nous ne dormirons pas du tout).
Le lendemain, le passage du col est un peu difficile, surtout pour Isabelle qui n’arrete pas de geindre, mais les beaux paysages de l’autre cote de la vallee recompensent ces quelques efforts. De plus, la route inca est rellement visible et nous offre de bons moments photogeniques. Quelques lagunes egalement nous permettent de nous reposer sur notre natte de plage dans un cadre plus qu’agreable. Nous dormirons mieux la prochaine nuit pres d’une riviere, en attendant de rejoindre le troisieme jour une ville avec des bus pour La Paz. Logement tres sommaire mais reconfortant apres deux nuits de camping dans le froid. Sur le chemin, nous rencontrons un ingenieur des travaux civils, celui-ci supervise son equipe pour la construction d’un pont. Tradition oblige, on a enterre un foetus de Vigogne dans une des bases de l’ouvrage afin de porter chance et eviter les accidents dans le futur. Pourquoi ne ferait-on pas la meme chose dans notre beau pays ?

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 1:05 am

Piratage de notre Site

Nous avons ete attaque par des hackers sur notre site qui l’ont pollue de commentaires et ont fait explose notre boite mail. C’est un des desagrements de l’Internet. Nous avons tout nettoye et essaye de prendre le maximum de precautions pour eviter ces problemes a l’avenir.

Dans la bataille, nous avons probablement perdu des e-mails, veuillez nous excuser de ne pas y repondre. Dans le doute, n’hesitez pas a nous les renvoyer.

Merci de boycotter ces jeux en ligne qui nous ont fait perdre tant de temps.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 12:55 am

5/5/2006

Des photos

Bonne nouvelle : on a fait le plein de photos. La galerie sur le Chili a ete (tres modestement) mise a jour apres notre sejour dans le desert d’Acatama, alors que celles d’Argentine et de Bolivie ont ete crees.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 9:01 pm

La Paz

La ville de La Paz
Situee aux environs de 4000 metres d’altitude, la premiere chose qui frappe lorsqu’on marche dans la capitale la plus haute du monde, c’est au combien on est vite essoufle. Heureusement, vous trouvez facilement dans la rue des jus de fruit naturels pour une bouche de pain. De quoi refaire le plein de vitamine C, mais pas celui d’oxygene, donc on fait comme en suisse, on ne se presse pas.
La ville est situee dans une cuvette. Plus on descend, moins c’est pollue, plus c’est cher (On trouve donc en bas le quartier des ambassades). A l’inverse, surplombant La Paz, la ville d’El Alto sert de banlieue pauvre. Les boliviens n’ont pas trop les moyens de se payer un vehicule prive, ils prennent donc tous les micros et autres bus collectifs. Tres pratique pour visiter la ville a moindre frais. Cote detente, nous nous sommes offerts une sortie dans une “Pena” pour voir des danses traditionnelles et un chanteur a la vocalise assez impressionnate, Pepe Morillo, qui nous a enchante. Nous ferons plusieurs sejours a La Paz meme car il est facile d’organiser des excursions depuis ici. Une grande rue est dediee a la vente de l’artisanat de tout le pays (et en partie a celui du Perou). Un tres bon repere pour faire des achats de souvenirs pour la famille et les amis (encore faudrait-il qu’il y est encore des gens en France qui se rappellent de nous et qui pensent a nous, au moins de temos en temps).

Les ruines de Tiwanacu (80 km de La Paz)
L’empire andin de Tiwanacu a survecu pendant pres de 1500 ans, juste avant l’arrivee des incas (ceux-ci, n’ont connu que 80 ans de pouvoir, avant d’etre chasse par les conquistadors espagnols). Il ne reste plus grand chose a voir sur ses ruines, mais les deux musees adjacents sont tres interessants et presentent pas mal de statues, ceramiques et outils de l’epoque (et des autres par ailleurs). Une plongee dans l’histoire qui donne une touche culturelle a ce carnet de voyage.

Le Trek d’El Choro
Vous pensez certainement depuis la France que nous passons des vacances ensoleillees, a nous prelasser dans des chaises longues et a buller a la moindre occasion. Le Trek d’El Choro est un bon contre-exemple. Apres nous etre fait deposes a La Cumbre (4855 m) a quelques encablures de La Paz, nous descendons pendant deux jours et demi jusqu’a 1300 m d’altitude, en utilisant de vielles routes pavees inca ou de l’epoque pre-colombien. Dit comme ca, ca a l’air plutot tranquille (que de la descente qu’ils font !). Sur place, c’est une autre histoire. Apres une courte montee (tres tres difficle en raison de l’altitude et du manque d’oxygene), nous descendons pendant une bonne journee et demi. Je ne vous dis pas au niveau des articulations et des muscles, c’est l’enfer. En plus, au bout d’une heure et demi, nous passons d’un temps tres ensoleille a la brume (et oui, ici, vous demmarrez au dessu des nuages, vous vous retrouvez ensuite en plein dedans). Resultat, on voit plus grand chose, cette @#? de route continue a descendre, et vous etes tout trempe. Heureusement, nous arrivons a planter notre bivouac en dessous des nuages. Avec le froid, nous sommes sous la tente des 17 h 30. Notre mini-tente n’offre pas un grand confort et apres m’etre retourne dans mon duvet une bonne centaine de fois, je realise avec horreur qu’il n’est que 22 h 30. Il faut attendre encore 9 heures que le soleil se leve et qu’on puisse decamper. Condensation dans la tente et nous reveillons avec des duvets et une tente trempee. Heureusement, il y a un peu de soleil don on peut marcher un peu dans la bonne humeur. Mais en debut d’apres-midi, on alterne descentes et montees interminables, sans avoir de belles vues, et ce jusqu’a 17 h. A 2000 metres d’altitude, les moustiques nous ont retrouves. Pour eviter ou du moins minimiser l’effet de condensation, nous devons laisser ouverte la tente. La moustiquaire ferme avec un scratch pourri. Resultat, j’ai l’impression qu’un essaim de moustiques a elu domicile a l’interieur. Nuit encore difficile et tres longue : il a encore beauoup beaucoup condense a l’interieur de la tente, on est trempe au petit matin, il flotte dehors (et il caille), et on a effectivement dormi avec une cinquantaine de ces miserables moustiques ! Journee donc des plus pourries et de splus deprimantes : On se fait chier a marcher depuis 2 jours et demi, sans voir grand chose, en mangeant de maigres sandwichs, en etant tout trempes, en devant cohabiter avec des nuees de moustiques, et dire qu’on etait volontaire pour cela. Heureusement pour nous, la fin du trek sera plus rayonnate : il arrete de flotter, on trouve par chance une jeep qui nous conduit a Coroico, et a Coroico (station “balneaire” bolivienne a 2000 m), on trouve un hotel avec piscine (ils en ont presque tous), des hamacs, et un restaurant le soir qui nous propose une fondue bourguignone.

Classé dans: — Isabelle & Jérôme @ 8:57 pm

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