Notre premiere nuit a Tahiti represente le reve de tout grand voyageur : gratuite du logement. Arrives tard le soir dans la capitale, et repartant le lendemain a 6 h depuis l aeroport, nous avons decide de dormir sur place. Notre voyage comprend la visite de 3 iles sur l Archipel de la Societe et 1 atoll sur celui des Tuamotu. Chacune de ces destinations nous a offert des experiences uniques. Mais il ne faut pas s y tromper, la Polynesie en fevrier, ce n est guere different de Quimper ou Saint Malo en janvier. On y trouve l ocean, des poissons, et des restaurants de fruits de mer. D accord, l eau est un peu plus chaude, les poissons, un peu plus colores, et la temperature exterieure tres agreable.
Moorea - Un lagoonarium de reve
Arrives a 6 h 20 du matin apres un vol de moins de 10 minutes, nous nous prelassons sur la plage du Sofitel de Moorea. Le temps est nuageux et nous ne pourrons echapper a la pluie. Ce sera la seule journee moyenne au niveau de la meteo et le reste de notre sejour sera plutot ensoleille, ce qui est assez chanceux en cette periode de l annee. Apres une premiere journee tranquille, nous louons des velos le deuxieme jour pour nous rendre au Lagoonarium. Nous passerons un tellement bon moment que nous y resterons toute la journee. Nous nageons avec masques et tubas au milieu des raies, des requins et des tortues de mer. Les poissons ne sont pas en reste, nous qui ne sommes pas des habitues de la plongee, le spectacle offert ici est exceptionnel. Ce sera le point de depart de beaucoup d autres sorties en mer avec a chaque fois un formidable spectacle offert par Dame Nature.
L accueil des polynesiens est chaleureux. On nous prend en stop quand on en a besoin, on nous offre des fruits, on n est pas avare de sourires …
Huahine - Une ile sauvage
Une ile bien differente : beaucoup moins de monde, beaucoup moins d activites touristiques, une ile plus sauvage. Nous la visiterons de long en large en voiture. Des belles plages, quelques cailloux (les marae, sites archeologiques, sont les plus importants de la region. Rien d extraordinaire mais ca fait pas de mal un peu de culturel entre deux baignades), et un superbe jardin de corail (et donc plein de poissons). Les requins nagent a moins de deux metres de la plage de notre hotel. Enfin, je dis plage, mais la barriere de corail est tres proche, donc pour trouver une plage baignable, il faut rejoindre Fare a 2 kilometres de la maison.
Bora-Bora - Le mythe
Qui n a jamais entendu parler de cette ile. C est beau, c est indeniable, ñais au final pas plus que les autres merveilleuses iles et leur lagon. Beaucoup plus de touristes (y compris des gros bateaux de croisieres plein de riches ricains venus depenses leurs dollars) et des infrastructures adaptees. Belles baignades depuis notre hotel (c est en plus une des seules plages publiques digne de ce nom sur Bora) et encore une fois un tres beau jardin de corail.
Isabelle (en voulait-elle a mon assurance-vie ?) nous a mene dans une seance natation de plusieurs heures, j ai bien cru boire ma derniere tasse lorsque je me suis apercu que je n avais plus pied (pendant plus d un quart d heure de brasse active). La prochaine fois, je pars avec une ceinture flottante (ou me dit Isabelle, quand t es creve, tu fais la planche). Le tour de l ile a velo (2 crevaisons et un pneu eclate) ne presente pas beaucoup d interet a part constater qu une partie de l ile est peu habitee et moins jolie (bonjour la decharge publique a ciel ouvert, ca fait tout de suite moins rever).
Tikehau - Le trou du cul du monde
Je pensais qu il se trouvait au fin fond de l Auvergne, il se trouve en fait sur cet atoll paume au milieu des Tuamotu. Au moins, on est peinard sur notre motu isole et on a peu la possibilite de se ruiner. C est donc une petite vie de Robinsons que nous avons pleinement appreciee. Petite baignade chaque matin au milieu des requins, on a beau savoir qu ils ne sont pas agressifs, les images des Dents de la Mer me reviennent des l apparition d un aileron. Cote hotellerie, notre mini-tente deux places nous a abrite pour ces 4 nuits (il pleuvait un peu la nuit, donc notre premiere option “J accroche la moustiquaire a un arbre et je dors a la belle etoile” n aura tenu que quelques heures.
Pour en finir avec la Polynesie, on va casser un peu le reve : ici moustiques, nonos et autres fourmis rouges s en donnent a coeur joie pour vous devorer. Aucune de ces saloperies ne reagit de la meme maniere aux produits anti-insectes censes les repousser. On les deteste, on est heureux de pouvoir leur dire Bye-Bye. De plus, la Polynesie Francaise, c est tres onereux, et au dire d autres voyageurs, on trouve d autres paradis terrestres (si, c etait quand meme un paradis) a moindre cout.